Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le VTT pour les nuls

27 novembre 2009

Technique : pneus hiver MAXXIS Medusa

La boue, c'est bon pour la peau mais pas pour l'adhérence de nos VTT...

Dans ces conditions difficiles les Michelin XC AT sont inefficaces. Les pneus se chargent vite et on perd toute motricité dans les passages gras. Les Maxxis Medusa sont des pneus spécialement conçus pour la boue. Ce sont les références dans leur catégorie.

Comme préconisé dans la plupart des forums, j'ai opté pour un montage 26x2.10 à l'avant et 26x1.80 à l'arrière. La section avant plus large permet de conserver un bon pilotage du vélo tandis que la section arrière plus étroite permet d'éviter l'effet de flottement dans les passages humides.

En ce qui me concerne, j'ai trouvé que les pneus offrent un très bon rendement dans la boue et sur les sols gras. Ils se déchargent très rapidement ce qui est très agréable dans les passages très boueux. L'adhérence est ainsi conservée dans les montées glissantes ce qui est très agréable. Le grip radial est aussi plutôt bon ce qui est sécurisant dans les passages sinueux à haute vitesse.

Par contre, sur les sols durs (routes ou sols gelés) le rendement est très mauvais. Ce ne sont pas des pneus polyvalents.

DSC03666DSC03670

DSC03668DSC03669


Prix du train : 46€ chez PROBIKESHOP

Publicité
Publicité
28 octobre 2009

Tournuscimes 2009

Samedi 17 octobre 18h30 : il pleut, j’hésite à changer mes pneus ... je risque peut être de le regretter demain mais le sol était sec, on verra bien…

Dimanche 18 octobre 8h45 : arrivée sur Chardonnay, beaucoup de monde pour les inscriptions......premiers tours de roue vers 9h15… il fait froid, très froid même avec une température qui avoisine les 2°C…c’est parti pour 50kms en terre Tournusienne en solo cette fois…

10h15 : première heure de rando et un peu plus de 15 kms parcourus, le parcours est assez roulant pour le moment et j’ai l’impression de plus descendre que de monter…les sous bois glissants sont piégeux ,la vigilance est donc de mise…

11h00 : premier ravitaillement à Grevilly, partie plus difficile avec une longue montée glissante dans les bois de Lugny…le soleil a fait son apparition et il fait plus chaud…

12h00 : arrivé du coté du Château de Brancion et deuxième ravitaillement…deuxième partie plutôt intéressante avec des singles dans les bois sympas…je suis souvent à la limite de l’adhérence et mes pneus secs me rappellent à l’ordre… dernière montée sur le château vraiment sympa, c’est raid, c’est technique et c’est glissant…

13h00 : dernier ravitaillement du côté de Gratay, ravito mythique de l’épreuve avec la fameuse omelette au lard et ses 4000 œufs…je ne m’attarde pas, le vent souffle et j’ai plutôt froid…il reste 10kms à parcourir, je décide de forcer un peu le rythme pour la fin d'étape…

13h45 : arrivée sur Chardonnay, j’ai laissé des forces dans une longue montée…dernière partie réalisée seul dans les bois assez dur mentalement…un  verre de vin nouveau à l'arrivée et c’est parti pour un bon décrassage…

Profil du parcours :

  • 54 kms
  • 4h30 de rando ravitaillement compris
  • 13.6km/h de moyenne
  • 1360 D+
  • Temps dégagé, frais -2°C
  • +700 vététistes sur le parcours

 

2 octobre 2009

La Forestière 2009: la cour des grands

En ce dernier weekend de septembre à lieu l'un des plus grands rendez-vous VTT de France: la Forestière.

Située à Arbent (01), cet événement incontournable du mon du VTT est un des objectifs de cette saison.
Pour bien se mettre dans l'ambiance et savoir de quoi on parle voici quelques informations chiffrées qui en diront bien plus que de grandes phrases:

La Forestière VTT en quelques chiffres :
- 5000 participants et sacs vestiaires,
- 1250 bénévoles,
- 9 tonnes de ravitaillement,
- 5000 repas,
- 15 bus, 10 semi-remorques, pour un total de 9000 kms parcourus,
- 150 kms de rubalise,
- 30 véhicules organisations,
- 21 gendarmes,
- 150 articles de presse, 15h de diffusion radio et + de 30 minutes de diffusion TV chaque année.

Côté sécurité, La Forestière VTT s'est :
- 1 PC regroupant les différents services concernés,
- 1 Régie Médical : Médical International Présence Rhône Alpes,
- 4 médecins,
- 4 Infirmiers,
- 5 Pilotes de quads et 4x4,
- 25 Secouristes,
- 2 logisticiens,
- 6 Ambulanciers,
- 1 Poste Médical Avancé à l'arrivée.

Voila nous sommes dans le bain et autant dire que ça ne plaisante pas.
Pour cette édition 2009, je serai avec un ami qui vient de Meximieux nommé Vincent. Grand amateur de sport et de VTT depuis des années, je ne me fais pas de soucis pour sa préparation tant physique que technique. Mon compagnon habituel Jérémy, après moulte hésitations ne sera pas présent, le manque de préparation et les vendanges de cette fin d'été l'on contraint à resté au calme.

Samedi 26 septembre après midi, je suis chargé de récupérer les dossards. Je me rends donc à Arbent(proche d'Oyonnax) et je constate l'importance de l'organisation. Un véritable village sportif est dressé au alentour de l'espace loisir d'Arbent. Podium géant, stands de matériel, des sponsors à profusion et bien entendu un speaker pour animer le tout. Grosse organisation aussi pour le retrait des dossards, pas une minute d'attente malgré les gens qui affluent de toutes parts. Les bénévoles sont nombreux, organisés et chaleureux. J'hérite du numéros 5555 et Vincent du 5556 pour la randonnée de 55 km. Les choses se précisent pour dimanche...

Arrivée à 9h30 à Arbent, je retrouve Vincent, les vélos et les bonshommes sont lustrés à fond, tout va bien. Coté météo, grand beau temps ciel bleu et soleil sont au rendez vous.

Ensuite nous devons charger les vélos dans des semi-remorques et prendre le bus pour rejoindre le départ de l'épreuve située aux Molunes(39). Environ 1h30 de bus plus tard(c'est assez long), nous arrivons aux Molunes. Petit hameau perché en haut des montagnes Jurassiennes, c'est ici que nous prendrons le départ par vague de 200 participants.

Trois, deux, un... TOP départ!! et c'est parti pour 55km à boucler.

Le départ est difficile car au moindre obstacle ou difficulté, les gens descendent de vélo et créer de véritables bouchons. Le terrain est assez sec mais nous constatons que les parties boisées sont encore très humides ce qui rends le parcours glissant. Le surplus de personnes nous incite à accélérer des le départ pour s'extraire des pelotons. Une première dizaine de kilomètre sur les chapeaux de roues, le tracé est relativement plat mais le terrain est vraiment cassant.

Le premier ravitaillement arrive assez vite, nous décidons de ne pas prendre de pause pour creuser un trou avec les autres concurrents histoire d'être moins nombreux sur les chemins. Quelques mètres seulement après, nous faisons face a une grande montée de plusieurs centaines de mètre sur du bitume, partie clairement inintéressante mais qui chauffe rapidement les organismes. Le paysage est vallonné et tout de suite après cette montée, nous enchainons sur une vive descente d'environ 2,5kms. Le terrain est ici beaucoup plus piégeur qu'au début, une multitude de cailloux mouillés jonchent le sol et transforme la descente en véritable rodéo. Voulant suivre Vincent qui descend aussi fort qu'il monte je mets donc "le cerveau sur OFF" et teste mon équilibre et mes freins à plus de 40km/h dans les sous bois.

Le circuit se poursuit avec une terrible montée d'environ 10kms tout en "single track". Le terrain est toujours aussi mouillé et nous enchainons les passages en forêt et plus découvert au milieu des champs. Nous sommes environ au 20ème kilomètre et Vincent impose son rythme. Je suis plutôt bien pour le moment. Arrivée au kilomètre 23, point culminant de la randonnée à 1250m d'altitude. Le gps m'indique qu'au début de cette montée, nous étions à 950m d'altitude, soit 300m de dénivelé avalés d'un seul tenant.

En haut ce trouve le second ravitaillement, banane, pain d'épices, oranges, jambon, il y a de quoi manger et cela fait du bien de se ressourcer quelques instants. Poussé par Vincent qui ne veut pas trainer au "ravito" nous remontons en selle. Nous enchainons environs 8 km sur un terrain plutot plat mais je remarque que le paysage se transforme peu a peu sous nos roues. Ne effet, les petits cailloux de la premiere partie deviennent de plus en plus gros et ressemblent de plus en plsu a de véritable rochers. Nous sommes donc au km 31, physiquement les choses promettent d'etre dure, la fatigue commence a ce faire sentir pour moi. Il reste encore plus de 20km a parcourir et je commence a croire que je vais payer très cher mon manque de  préparation. Je décide donc de tout donner quite a finir sur les genoux. Pour Vincent tout va pour le mieux, le gaillard est résistant!

Pour la suite, nous attaquons une grande phase de descente. Nous remarquons que le personnel de la sécurité civile est présent dans les endroits statégiques.(Fin de desente ets..)
Tout autre chose, nous remarquons que plus les kilomètres défilent et plus il y de "supporters" le long des chemins. Armés de grosse cloches ils sont nombreux a nous encourager et cela fait drôlement plaisir. Certains avaient même le nom des engagés et criaient "Allez Vincent, Allez Etienne!!!!!" plutôt marrant.
Les descentes sont raides et piégeuse ce qui conduit Vincent dans le "Tario", une jolie sortie de piste au milieu des sapin. Plus de peurs que de mal nous repartons. Nous arrivons au kilomètre 40, début du calvaire pour ma part, jambes tétanisées, épaules très douloureuses, tout y est.

Sur les 20 derniers kilomètre, l'organisation avait positionnée des plaques tout les kilomètres indiquant le chemin qu'il resté a parcourir. Je tiens a remercier le staff organisateur car pour les gens comme moi qui été cuits, cela faisait plaisir de voir les chiffres diminuer. Vous l'avez donc compris, une fin de circuit "tout au moral". Coté terrain, c'est cassant à l'exteme, les rochers forment de véritable escaliers dans les descentes, vraiment très technique. Vincent roule tranquillement à coté de moi, tout va bien pour lui. 

Plus que 5 km à parcourir et là, crevaison pour Vincent. Bombe anti-crevaison, rien n'y fait, il faut changer la chambre à air. J'en profite pour me refaire un peu, mes jambes me font un mal de chien!

Nous arrivons sur Arbent, une derniere montée et c'est la ligne d'arrivée. Nous terminons dans une ambiance de folie avec un speaker chargé de commenter les arrivées. Un ravitaillement nous attend et je savour simplement le fait de ne plus ètre sur la vélo. Coté temps, nous bouclons les 55 kms en 4h 46min et 22s. Coté podium, nous finissons 254 et 255ème sur 670.

Au final, une randonnée pour sportif aguerris. Un super souvenir tout de même tant coté paysage que organisation, la forestière est vraiment à la hauteur de sa réputation.

Profil du tracé:

  • 55 kms
  • Tps: 4h46m
  • 12.2 km/h
  • 1350 D+
  • 2020 D-

18 septembre 2009

Lyon Free VTT : urbantrack

Dimanche dernier, rendez-vous sur Lyon pour une rando originale au cœur de la ville.

Beaucoup de monde pour cette édition 2009 avec plus de 10 000 participants. Au programme des passages inédits comme la montée du tunnel de la croix rousse, des descentes d’escaliers dans le vieux Lyon ou encore un passage par un parking souterrain. En bref, une expérience sympathique partagée ensemble.

Bien plus que des mots, voici la vidéo de notre journée sur place (la qualité est assez moyenne à cause de l'encodage de dailymotion).

31 août 2009

La Charnaysienne : rock, sun and singletrack…

En ce dernier dimanche du mois d’Août, rendez-vous en terre locale pour l’épreuve de la Charnaysienne à Charnay près de Mâcon (71). La Charnaysienne en quelques mots c’est plusieurs circuits route et VTT, une ambiance familiale et une organisation bien rôdée.

Etienne en repas de famille, et Tom n’étant pas très motivé par le circuit de 40kms, c’est donc seul que je vais me lancer à l’assaut des sommets mâconnais. Il est vrai que les chemins me sont familiers car c’est un peu ici notre « terrain de jeu ».

Départ à 8h45 de la cave de Charnay sous un soleil radieux. Les premiers tours de roue se font tranquillement pour rejoindre le premier chemin à travers le vignoble. Sur un changement de direction un peu hésitant faute de balisage clair, je fais la connaissance d’un autre concurrent. Il est plutôt bien affuté avec un palmarès de plusieurs épreuves longues distances 70 et 85 kms entre autre. Heureusement pour moi, c’est la reprise de son côté. Finalement, je ferai l’ensemble de la rando avec lui.

Après quelques kilomètres quasi plats, les premières ascensions se profilent. Ces dernières s’enchainent bien malgré quelques côtes bien raides. Kilomètre 15, nous arrivons alors au premier ravitaillement. Rien à signaler pour le moment, pas de problèmes mécaniques et niveau physique tout va pour le mieux.

Nous continuons notre chemin pour atteindre les hauteurs et profiter de la vue imprenable sur le val Lamartien. Les chemins se séparent alors entre le circuit 20 et 40kms. « Les choses sérieuses commencent » lance un membre de notre groupe. C’est le moins que l’on puisse dire. Ca monte vite très fort. En plus de cela, les chemins sont remplis de grosses pierres obligeant à slalomer entre celles-ci. La dernière partie de la montée se réduira d’ailleurs à un goulet pierré. La moindre glissade et vous finissez en poussant car il est alors impossible de repartir. Cette partie de l’épreuve était vraiment difficile, d’autant plus que les montées s’enchainaient sans répits.

Nous enchaînons ensuite sur une grosse descente. Les descentes sont assez techniques avec toujours de grosses pierres et un terrain très sec et cassant. Sous les conseils d’Etienne j’ai modifié les réglages de ma fourche et dégonflé un peu mes pneus pour moins guidonner. Verdict concluant puisque le vélo est désormais beaucoup plus maniable et absorbe mieux les chocs. Quel fin préparateur cet Etienne !

Je ne suis pas un adepte des descentes techniques mais je me suis plutôt bien fait plaisir cette fois-ci avec quelques bons passages dans les singles sinueux.

Le trentième kilomètre marque pour le moi le début d’une petite fringale. Les jambes qui tremblent et la tête qui tourne, je décide de m’arrêter pour me ravitailler. Deux barres énergétiques plus tard je repars pour terminer notre ascension avec une Camelback complètement vide. Il me faudra près de 30 minutes pour me remettre parfaitement et retrouver mes jambes d’avant. L’ascension me parait interminable et l’arrivée au deuxième ravitaillement est la bienvenue.

Il nous reste un peu plus de 10kms à parcourir. Malgré une grosse crevaison sur un pierrier, ça roule bien. Cette dernière partie est assez roulante avec des chemins larges à travers les coteaux mâconnais. Ca relance fort et nous finissons l’étape sur les chapeaux de roues.

Au final, une rando bien sympa qui m’a permis de tester ma condition pour notre grosse échéance de fin septembre. Il me faudra encore un peu d’entraînements pour pouvoir arriver sereinement sur l’étape mais ça devrait passer.

Dans deux semaines, rendez-vous pour le Lyon free VTT pour une rando originale au cœur de la ville. Un moment agréable en perspective avec cette fois-ci notre trio au complet. Si tout va bien, fin Septembre, les choses se corseront pour Etienne et moi avec la Forestière à Arbent dans les monts jurassiens…

Au compteur :

  • 46 kms
  • 12.89 km/h de moyenne
  • D+1500/D-1500
  • 4h15 pour boucler le circuit ravitaillements compris
Publicité
Publicité
30 juillet 2009

VTTticime des Carroz-d’Arâches : la montagne, ça vous gagne!

En ce dernier week-end du mois de juillet, nous voilà parti direction les Carroz-d’Arâches pour une épreuve en pleine montagne. La station nous est familière puisque nous passons notre jour de l’an depuis deux ans là-bas à dévaler les pistes de ski (merci à Odile et Christophe les parents d’Etienne pour le prêt de leur appartement).

Programmé depuis près d’un an dans notre agenda VTT, Etienne et moi attendions cette date avec impatience. Epreuve test de cet été, nous nous sommes engagés sur le parcours expert de 45kms avec un dénivelé de 1500+ / 2700-.

Arrivé samedi midi aux Carroz, nous passons récupérer nos plaques pour le lendemain. L’accueil est sympathique et chaleureux. Bon esprit et convivialité semblent être de rigueur du côté de l’organisation. Au passage, un jolie t-shirt souvenir à l’effigie de la rando nous est offert. Nous serons donc les 340 et 341 pour la course de demain.

DSC03514
Nos jolies plaques

Le samedi après midi une première épreuve est prévue. La course à l’américaine est un relais de deux coureurs durant deux heures dans le village des Carroz. Souhaitant se préserver pour le lendemain compte tenu du fait que nous ne connaissions pas le niveau de difficulté de l’épreuve, nous décidons de ne pas nous engager. Finalement nous allons donc rouler un peu histoire de découvrir un peu les chemins savoyards et respirer le bon air pur de la montagne. Un peu égaré de notre chemin initial, un randonneur local nous indiquera gentiment la bonne direction pour retourner au village.

Durant le week-end de la VTTticime, différentes animations sont proposées aux participants et aux spectateurs. La soirée du samedi propose un spectacle de stunt en BMX. Les riders enchainent les figures à plusieurs mètres de hauteur avec une aisance déconcertante.

Dimanche matin, les choses sérieuses commencent. Après un rapide petit déjeuner offert par la rando nous démarrons l’épreuve vers 8h30 avec 30 minutes d’avance sur notre horaire de passage initial. Premier impression au départ : beaucoup de monde. Les 2000 participants de l’édition précédente semblent avoir tous renoués avec l’épreuve.

Nous entamons donc l’ascension « en peloton compacte » dans les rues du village direction Flaine. Les montées se font parfois sur le fil en slalomant à travers les autres participants pour ne pas rester calé. Après environ une dizaine de kilomètres, le premier ravitaillement arrive. Pour l’instant tout va pour le mieux pour notre binôme. Nous roulons bien, les jambes sont là et les chemins sont intéressants. En prime, sous un soleil radieux, les paysages sont encore plus beaux.

IMG_0081IMG_0082

1er ravitaillement

Nous repartons donc pour la seconde partie de l’épreuve. Le peloton s’est dissipé et il est plus facile de rouler désormais. Nous entamons donc la première grosse descente de la rando qui sera suivi par un long portage dans une montée glissante impraticable. Nous arrivons alors à Samoëns pour un premier transfert en téléski. Arrivée sur le sommet, pas de neige mais une grosse descente pierreuse à travers les pistes pour rejoindre la station des Carroz. Nouveau transfert en télécabine cette fois pour nous emmener un peu plus haut et débuter notre ascension sur Flaine. Il faut savoir que l’épreuve extrême, juste au dessus de nous, effectue l’ensemble du parcours sans remontée mécanique, soit 70kms et un dénivelé de 3500+ / 3500-…

DSC03516IMG_0087DSC03515
Samoëns et le premier transfert en télésiège

En haut, un singletrack dans les bois nous attend. Les chemins sont très étroits et l’avancé se fait à la file indienne. Cette partie sera très appréciée pour son côté technique/risque par Etienne. Nouveau ravitaillement en pleine montagne cette fois près du lac d’Airon. Le panorama est à couper le souffle. Perché sur les hauteurs, nous avons une vue imprenable sur la vallée. Produits savoyards au menu avec du jambon cru et de la tome de Savoie entre autres. Des produits plus « sportifs » sont aussi proposés, pour ne pas trop se charger pour la montée.

DSC03524IMG_0095DSC03522
Du côté du lac d'Airon

Après un bon encas, notre montée peut se poursuivre vers notre prochaine étape à 1600m cette fois. Cette partie est relativement accessible, la pente est régulière, les chemins sont assez larges donc pas de souci majeur. Arrivée à Flaine pour le dernier ravitaillement, nous enchaînons sur une fin de parcours magnifique près du lac de Flaine. Les chemins sont très techniques avec des grosses pierres et la marge d’erreur est faible car les ravins jalonnent la piste. Cette partie à été la plus difficile de l’épreuve. Il fallait être prudent et réfléchi pour ne pas finir en contrebas. Nous récupérerons d’ailleurs un homme qui a dévissé sur une pierre un peu plus loin. Heureusement, le veinard s’en sort avec une bonne frayeur mais l’incident, arrivé sous nos yeux, nous rappelle à l’ordre et marque les esprits. La dernière descente sur les Carroz se fait donc tranquillement pour ne pas prendre de risques en cette fin de rando.

IMG_0102DSC03535IMG_0103IMG_0105
Lac de Flaine / Descente sur les Carroz

Au final nous bouclons l’étape en presque 5h ravitaillement compris. Nous avons vraiment apprécié l’épreuve. Organisation, parcours, ravitaillements tout était parfait. Les paysages traversés étaient magnifiques et l’esprit de la rando était génial. Nous sommes simplement un peu déçu par la difficulté de l’épreuve que nous avions imaginé beaucoup plus importante.

IMG_0107

Arrivée sur les Carroz et stand de massage pour les jambes lourdes

21 juillet 2009

Leçon de pilotage : le passage de gué

Cette rubrique sans prétention est destinée à faire découvrir les joies du pilotage de nos VTT. Aujourd'hui : le passage de gué!

Le passage de gué est une épreuve qui consiste à traverser une rivière tout en restant sur le vtt. Le but est donc de ne pas mettre pied a terre. Pour mener a bien cette traversée, il faut une rivière de 10 à 40 centimètres d'eau, on utilisera une barque pour traverser les fleuves...

Tout d'abord, il faut savoir que l'engagement est primordial.Il faut donc impérativement arrivé sur la rive avec un peu de vitesse. Une fois les roues dans l'eau, il est important de bien verrouiller poignées, bras et épaules pour maintenir le cap et ne pas glisser. Il ne faut surtout pas arrêter de pédaler durant la traversée. En cas de creux, mettre un petit coup de rein pour se relancer et atteindre la berge.

En vidéo, ça donné ça. A la technique c'est Jérémy, sur le vélo : Etienne.

 

19 juillet 2009

Gigny sur Saone, le plat pays

Ce dimanche 19 juillet, j'ai entrepri de faire une randonnée à Gigny sur Saone intitulée "Randonnée de rivière en foret". Jérémy étant absent et Tom n'étant pas trop motivé, je serai en solo pour cette fois.

Avec la météo désastreuse de ces derniers jours, j'avais opté pour le circuit de 30km.

Une fois sur place, (45 min de route depuis mâcon) je paye mon inscription de 5€ et demande aux organisateurs plus de précisions sur le parcours (dénivelé, type de terrain etc...). Ces derniers m'indiquent qu'en réalité, le circuit est assez simple et le dénivelé insignifiant voire inexistant!

IMG_0050

Le départ devant l'église

Ces infos prises en compte, je revois ma copie et m'élance sur le circuit de 45km.

Comme convenu, le tracé est simple et pauvre techniquement mais je note un super état d'esprit aux différents ravitaillements, ambiance bon enfant au rendez vous.

IMG_0051

Aux alentours de Gigny

Au 15ème km, je rattrape un vttiste belge bien sympa qui était en vacance dans la région. Son Lapierre x-control 410 2008 et mon RR 8.1 ont fait un bout de chemin côte à côte.

Les kilomètres défilent et je profite des grandes lignes droites de bitume pour forcer un peut et travailler mon pédalage.

IMG_0057

Le plat pays, rien à voir avec Brel

Après le dernier ravitaillement, je rattrape une bande de vttiste bien outillés, Lapierre x-controle 910 2007 etc..

Les gars avaient l'air de bien rouler et comme je n'avais plus de compagnons de route depuis plusieurs kilomètres, j'en ai profité pour me fondre dans le groupe. Après quelques centaines de mètres seulement, le rythme n'était pas là et je décide donc d'accélérer et de finir à fond.

Chose que je n'avais pas vu au départ, un des riders du groupe me suivais dans mon "échappée" et c'est dans ce climat de "Course dans la rando"(Bon esprit quand même) que nous terminons sur les chapeaux de roues le circuit.

Au final une moyenne plutôt digne de cyclotouriste, 20.7 km/h pour un peux plus de deux heures d'effort.

IMG_0061IMG_0062

Verdict du Garmin

Profil du parcours:

- 43.8 km

- 314m de dénivelé

- vit. moy 20.7km/h

- Terrain, chemin de terre et route bitumée

- Niveau de difficultée facile

Sortie bien sympa tout de même mais plutôt destinée aux personnes voulant reprendre une activité sportive. Ceci dit, cela ma donné l'occasion de me peaufiner physiquement pour le grand rendez vous du weekend prochain "LA VTTTICIME"...

Et pour finir, les fonds récoltés servant à la restauration de l'église du village, je ne suis pas peux fière d'avoir participé au financement de ce grand projet...

27 juin 2009

Tout est bon dans le Revermont!

Samedi 27 juin 2009, Jérémy et moi même décidons de tenter une virée dans le Revermont du côté de Jasseron.

Après 45 minutes de route et sous un ciel plutôt menaçant, nous entamons le circuit.
Les pluies de ces derniers jours ont rendu le terrain assez gras ce qui devrai corser l'effort.

Le départ s'effectue donc vers 15h à proximité du stade de foot de Jasseron.

La première partie de 5 km est relativement facile car elle est entièrement constituée de chemin de terre très roulants. Nous traversons le village et arrivons à l'entrée de la foret et par la même occasion au pied de la montagne...

Nous bifurquons sur un chemin qui monte progressivement et qui constitue la deuxième partie du parcours.
La voix est assez large et permet de rouler côte à côte. Ensuite les choses se compliquent et le chemin est uniquement formé de grosses pierre qui rendent l'ascension vraiment glissante.

Nous sommes donc environs à mi-parcours et une partie plus plate nous permet de nous remettre de nos efforts... pour enchaîner sur un "single track". Le sentier monte très raid et longe un gouffre énorme sur notre droite, sensation assurée!!

Une fois arrivée en haut, nous faisons une pause dans une petite clairière et attaquons ensuite sur la crête. Cette phase du parcours est vraiment difficile car nous roulons dans les rochers et au bord d'une falaise de plusieurs dizaine de mètres. C'est dans cet endroit plutôt hostile que nous avons fait de charmantes rencontres qui n'ont pas laissé Jérémy de marbre...

SP_A0365

La vue au sommet

La descente s'est effectuée par un petit sentier très raide (maîtrise obligatoire des leviers de freins) qui nous a ramené directement dans le village de Jasseron.

Profil du tracé:

  • 14 km de rando
  • Durée de la rando: 1h40
  • Dénivelé 500m
  • Vitesse moyenne 8,2km/h
  • Terrain: Petits sentiers dans les bois et zones empierrées

Pour conclure, une balade assez simple qui demande quand même un minimum de condition physique et de maîtrise technique.

16 juin 2009

L'Escapade Mâconnaise : première rando de l'année

Dimanche 7 juin 2009, programmé depuis un moment dans notre agenda, la randonnée de « L’Escapade mâconnaise ». Nous jouons presque en local pour ce terrain à quelques kilomètres de chez nous. Le temps incertain nous fait hésiter un peu et la météo annonce des « averses éparses ». Nous décidons de tenter le coup sous un ciel plus que nuageux.

 

Les premiers kilomètres nous mettent dans l’ambiance. Ca commence plutôt pas mal avec une première ascension raisonnable mais qui met à rude épreuve les organismes pour un début.  Chemin rocailleux et humide, la montée est technique pour ne pas glisser et risquer de ne pas pouvoir repartir. En ce qui me concerne, si j’avais su j’aurai dormi un peu plus la veille car je commence à comprendre que la technique va faire la différence aujourd’hui et mes 6h de sommeil se font ressentir…

SP_A0340SP_A0341

Etienne et Jérémy au départ

La première montée terminée, nous enchaînons directement sur une descente assez glissante et piégeuse avec des ornières et du dénivelé. En ouverture, je vais d’ailleurs en faire les frais très rapidement et me retrouver dans un arbre !  Résultat : un jolie choque sur le casque et une grosse frayeur quand même.

SP_A0349

Choc sur le casque

Le premier ravitaillement arrive vite. La forme est là et le temps semble se dégager. Après un petit verre et quelques minutes de pause, on est reparti pour la deuxième partie de rando.

Quelques kilomètres plus loin, la camera tombe en panne : plus de place sur la carte SD. Pour le film complet ce sera pour une prochaine fois. Dommage !

Cette partie est ponctuée par un mélange de passages sur chemin rocailleux et de routes bitumées de liaison. La fin se termine par une grosse partie de bois descendants avec des sols glissants et marqués par le passage des autres collègues. Les flaques sont importantes et nous obligent à les contourner.

Deuxième ravitaillement, nous sommes du côté de Brancion. Nous n’avons pas beaucoup avancé au final, il va falloir forcer un peu le rythme.

SP_A0344

Du côté de Brancion

Troisième partie très difficile pour ma part. Les sous-bois ne vont pas me faire de cadeau. Des descentes techniques nous attendent avec un sol digne d’une patinoire. Malgré une vitesse modérée ça sera deux chutes pour ma part. Etienne, lui, roule bien, pas de chutes, pas de problèmes de son côté. Il a l’équilibre l’artiste contrairement à moi. Les ennuis techniques commencent de mon côté avec le dérailleur gorgé de boue qui ne fonctionne plus correctement. Premier arrêt pour nettoyer tout ça et en profiter pour faire les pédales qui enclenchent difficilement par la même occasion. Nous nous arrêterons à plusieurs reprises pour les pédales.

La fin de cette portion semble interminable. La pluie à fait son apparition rendant l’avancé encore plus difficile. Les roues restent littéralement collées aux chemins et l’avancé ne se fait pas sans efforts. Nous nous arrêtons du côté de Royer pour nous ravitailler après un long portage nécessaire vu l’état des chemins.

Troisième ravitaillement, l’arrivée n’est pas loin. Le soleil est présent et le moral remonte même si les jambes montrent les premiers signent de faiblesse. Encore 8kms à travers les chemins viticoles et pas de difficultés majeures. La cave de Lugny nous ouvre enfin les bras après 4h30 de rando.

SP_A0347

Fin d'étape difficile pour Etienne

Au final, une rando assez dure surtout pour la première de l’année à cause des conditions climatiques difficiles. Une grosse séance de nettoyage nous attend : bonhomme, équipements et montures ont bien besoin d’un bon décrassage.

Profil de l'étape:

  • 42kms
  • 4h30 de rando
  • 11,6km/h de moyenne
  • 1500m de dénivelé positif
  • Temps : nuageux, averses et éclaircies
  • Terrain : chemin rocailleux et singletrack dans les bois
Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité